La filière CHR (cafés-hôtels-restaurants) est l’une des plus durement touchées par les conséquences de la crise sanitaire.
Parmi les différentes hypothèses émanant du gouvernement sur la réouverture des restaurants, la date du 6 avril est la plus optimiste. Cependant, selon Alain Griset, ministre en charge des PME, des perspectives seraient envisageables seulement si la barre des contaminations baisse à moins de 10 000 par jour vers les 5 000.
Ce début d’année semble s’inscrire dans la continuité de 2020 et les chiffres sont alarmants. Fin décembre, l’ensemble de la profession accuse une perte de 55% de chiffre d’affaires. Le nombre de faillites s’avère plus faible qu’en 2019, toutefois cela s’explique par les aides du gouvernement à la filière.
Malgré ce coup de pouce, 51% des indépendants estiment difficile à catastrophique la situation de leur trésorerie.
Selon l’observatoire Xerfi Spécific, le chiffre d’affaires du secteur s’effondre sur l’ensemble du quatrième trimestre 2020. Il enregistre une baisse de 78% par rapport à 2019.
Les cafés-bars et les brasseries sont les plus touchés par la seconde vague en raison du couvre-feu qui a précédé le second confinement. Ces professionnels constatent une chute de 82% de leur activité sur cette même période.
Si toutes les régions sont touchées par cette crise, les restaurants implantés en Ile-de-France et en région PACA sont ceux qui souffrent le plus. Les touristes sont absents et les déjeuners d’affaires impossibles à Paris tandis que l’agglomération d’Aix-en-Provence/Marseille subissait la fermeture dès fin septembre.
Le bénéfice des outils numériques
Le numérique est salvateur, puisque 64% des restaurateurs interrogés estiment que ces outils les ont aidés à traverser la crise (principalement la réservation, le paiement et les menus en ligne).
Les établissements assurant la livraison de repas à emporter ou en livraison à domicile restent ouverts pour préparer les commandes et assurer leur retrait par les clients (autrement dit, le click and collect) jusqu’à 18 heures, en raison du couvre-feu. 75% rapportent que la vente à emporter est un bon moyen de rester en contact avec la clientèle.
Des solutions spécialement pensées pour les restaurateurs
Les envies et habitudes en termes de consommation évoluent et il est indispensable de les prendre en compte.
Si le click and collect permet aux restaurants de maintenir une partie de leur activité jusqu’à leur réouverture puis au-delà pour doper leurs ventes, une bonne stratégie digitale est un réel avantage concurrentiel.
Les restaurateurs ont avant tout besoin de se rendre visible sur internet et cela passe par la création d’un site internet performant couplé à un bon référencement naturel (SEO). De nombreux outils digitaux sont également disponibles pour faciliter le quotidien des restaurateurs : réservation en ligne, prépaiement, etc. Des applications permettent aussi de payer via un smartphone voire de partager l’addition.
Linkeo, spécialiste de la transformation numérique des TPE, artisans et commerçants, propose trois formules spécialement adaptées aux restaurateurs en fonction de leurs besoins digitaux (de la création de site internet, au recueil d’avis clients et la garantie de visites) ainsi que des modules de click and collect et de réservation de table (Deliver by Linkeo).
Un accompagnement local garantit la bonne compréhension et la personnalisation de chaque projet.
Ces initiatives de digitalisation peuvent être soutenues par des aides au financement proposées dans la quasi-totalité des régions de France.
*Source : Baromètre covid du SDI, les TPE en état d’urgence immédiate, enquête du 9 au 13 janvier 2021 auprès de 1 570 entreprises.
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